Comment prendre soin de ses besoins ?

Un besoin permet un ressourcement en soi. Il est important de noter que nous avons le pouvoir de combler nos propres besoins par nous-même. Ceci est d’ailleurs un bon indicateur pour savoir s’il s’agit vraiment du besoin source/origine. S’il ne peut être combler seul, il y a des chances qu’un « vrai » besoin se cache en dessous. A méditer et chercher.

En Communication Non Violente, il est proposé de distinguer le moyen employé pour satisfaire un besoin et le besoin véritable à nourrir.

Par exemple, j’ai besoin que mon mari soit avenant et soit démonstratif de son amour. Mais cela ne dépend pas de moi. S’il n’a pas envie de venir vers moi, je vais me sentir mal, frustrée, triste, rejetée ou autre = émotion désagréable. Chercher quel besoin se cache réellement là-dessous va permettre de répondre à notre besoin et de remplir notre jauge de bien-être. On peut se poser les questions suivantes :
De quoi ai-je vraiment envie à cet instant ? Si je n’avais pas mon mari à mes côtés, j’aurais besoin de quoi ? De contact physique, d’amour, de tendresse, de paix… Ce sont ces « vrais » besoins qu’il est important d’identifier, d’apprendre à combler par soi-même (même ceux de l’amour et du contact physique !) et de trouver un/des moyen(s) (qui te ressemble, qui te convienne, qui te plaise) afin de le combler seul pour te sentir bien.

Autre exemple : “J’ai absolument besoin d’aller faire un tour dehors” Quel est le véritable besoin à satisfaire qui se cache derrière cette action : Besoin de liberté ? Besoin de calme ? D’exercice ?

Le risque en ne les comblant pas seuls est d’être dépendant d’une personne qui serait la seule à pouvoir nous permettre de les combler. Dans l’attente d’autrui pour remplir tes besoins, tu vas inconsciemment faire peser sur la relation des comportements toxiques pour les autres et pour toi, des jeux de pouvoirs pour obtenir ce que tu souhaites ou bien d’entrer en réaction face à ce que l’autre te pose comme limites. Être autonome pour remplir ses besoins permet d’entretenir des relations équilibrées, vraies et sincères ; sans attente que l’autre fournisse quoi que ce soit.

Dans l’identification de nos besoins, nous avons un grand allié : les émotions. Les émotions sont des messages envoyés par le cerveau qui nous informent sur l’état de notre bien-être. Ils sont donc le parfait véhicule pour transmettre des messages à décrypter concernant nos besoins et pour évaluer leur satisfaction. Ces messages viennent nous dire qu’un besoin est satisfait (émotion agréable) ou pas satisfait (émotion désagréable).

Dans l’identification de nos besoins, nous avons un grand allié : les émotions. Les émotions sont des messages envoyés par le cerveau qui nous informent sur l’état de notre bien-être. Ils sont donc le parfait véhicule pour transmettre des messages à décrypter concernant nos besoins et pour évaluer leur satisfaction. Ces messages viennent nous dire qu’un besoin est satisfait (émotion agréable) ou pas satisfait (émotion désagréable).

Par ailleurs, en prenant compte de ses émotions et de ses besoins, nous pouvons arrêter reporter la responsabilité de nos émotions désagréables sur l’incompétence d’autrui. J’ai à prendre conscience de mes besoins non nourris. J’assume la responsabilité de mes émotions.

La communication non violente, parle beaucoup de ce lien entre émotions et besoins.

Le processus de Communication Non Violente est constitué de 3 composants :
1/ Observer, non évaluer, non juger la situation
2/ Nommer les émotions ressenties
3/ Identifier ses besoins : travail de prise de conscience et de verbalisation des besoins peut se faire

Reconnaître ses besoins est essentiel pour gérer ses émotions, nous recentrer sur nous-même et éviter d’accuser les autres de notre mal-être.

Nos besoins créent notre vision du monde. Ce qui explique qu’un même évènement sera vécu différemment par chacun car chacun à des besoins différents.

Pour connaître son besoin, il est essentiel de savoir s’écouter et de se recentrer, même si ces comportements n’ont souvent pas été appris dans l’éducation parentale, sociétale. Mieux comprendre ses besoins favorisera une meilleure compréhension des besoins des autres et de meilleures relations. L’homme cherche à combler ses besoins fondamentaux.

Nos besoins sont de précieux alliés sur le chemin du bonheur.

Identifier ses besoins pour un mieux-être personnel, qui profite aussi à notre entourage.

Maslow classe les besoins en 5 grandes catégories, connues sous le nom de Pyramide de Maslow :
– les besoins physiologiques (respirer, manger, dormir…)
– le besoin de sécurité (santé, emploi…)
– le besoin d’appartenance (amour, relations…)
– le besoin d’estime (reconnaissance, confiance…)
– le besoin d’accomplissement (épanouissement, développement personnel, spirituel, réalisation…)

Cette classification a permis de donner des clés de compréhension du comportement des personnes et d’identifier les besoins humains fondamentaux.

Connaître ses besoins fondamentaux va donc permettre d’être plus heureux. Cela va nous amener à nous connecter à nos valeurs et au bonheur c’est-à-dire cet état de bien-être profond, d’être en accord avec nos valeurs (ce qu’il y a de plus important pour nous, quel idéal ?).

Les valeurs aident à différencier les envies (éphémères, l’avoir, un plaisir) des vrais besoins.

Difficile de différencier envies et besoins. D’autant que nous pouvons avoir besoin et envie (soif et envie d’un jus de fruit). Avoir besoin sans avoir envie (arrêter de fumer). Ou encore avoir envie sans avoir besoin (j’ai envie de ce gâteau mais je n’ai pas faim).

En dehors des besoins dits de survie (nourriture, logement, hygiène…), les besoins fondamentaux recherchés le plus couramment sont l’écoute, l’amour, la reconnaissance, le respect, le partage, la responsabilité, le bien-être…

Différencier l’envie d’action et le besoin permettra de découvrir davantage de stratégies pour subvenir au besoin en accord avec nos valeurs et notre entourage.

Que dit mon corps ? Que disent mes émotions ? Identifier mes besoins ?
Quel besoin n’est pas satisfait ? S’il y en plusieurs, les hiérarchiser.
Quels moyens ai-je mis en place pour les satisfaire ?
De quelle manière est-ce que je nourris mes besoins ou de quelle manière je pourrais les nourrir ?
Puis-je demander de l’aide à mon entourage ?  ou cela m’amène à une relation de dépendance ?

Mise en garde sur la formulation si l’on demande de l’aide à autrui. Formulation recommandée : J’ai besoin DE (respect, d’aide, de compréhension) et non j’ai besoin QUE (tu m’aides etc) qui implique l’autre directement.